Remporter le prix de la course

Remporter le prix de la course

« Ce n’est pas que j’ai déjà remporté le prix, ou que j’ai déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi, mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ » Philippiens 3 -12 à 14
« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; Le Seigneur, le juste juge, me le donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement »
2 Timothée 4 – 7 et 8

Dans ces deux passages, les écritures parlent d’un prix à remporter, d’une course à gagner pour atteindre un but précis. Quel est donc ce prix à remporter ? Il y a plusieurs défis cités dans ces textes : Il est question d’atteindre la perfection pour remporter le prix de la vocation céleste en Jésus, de garder la foi et de remporter la couronne justice.

Atteindre la perfection

Bien sûr c’est un grand défi, nul n’est parfait et on sait qu’on aura toujours à grandir dans la sanctification.

« Ainsi mes bien aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. » Philippiens 2-12

Ici l’apôtre parle de travailler à notre salut, une autre traduction dit de faire fructifier notre salut. Il ne s’agit pas ici de gagner notre salut, il nous est acquis gratuitement par le sacrifice de Jésus. Mais lorsque nous expérimentons la nouvelle naissance, nous recevons une nouvelle nature, on n’est plus né de la chair, ni de la volonté de la chair mais de Dieu (Jean 1 – 12 et 13). Nous recevons l’ADN de Christ et nous somme appelés à laisser cet ADN qui est semé en nous se développer,  afin qu’il croisse en nous et porte du fruit.

Pour remporter le prix de la vocation céleste, c’est à dire accomplir les projets de Dieu pour notre vie. C’est un challenge pour nous même, et nous avons des obstacles à surmonter. L’apôtre parle « d’oublier ce qui est en arrière et de se porter en avant ».

Notre passé, nos héritages familiaux et les expériences négatives vécues sont autant obstacles à surmonter pour entrer dans notre destinée en Christ.  Dans 1 Pierre 1 – 18, il est dit que nous avons été rachetés de la vaine manière de vivre héritée de nos pères. Et le verset 14 dit de ne pas se conformer aux convoitises qu’on avait autrefois.

Il est important de ne pas laisser notre passé nous empêcher d’entrer pleinement dans les desseins de Dieu pour nos vies. Quand l’apôtre parle d’oublier ce qui est en arrière, il s’agit essentiellement de ne pas laisser notre passé impacter notre marche avec Dieu négativement. De ne pas laisser nos blessures et souffrances en particulier bloquer notre croissance et au final nous priver du prix qui nous est réservé.

Ce n’est pas qu’on perde le salut, mais Dieu a prévu des récompenses pour chacun de nous et on peut les perdre soit en partie soit en totalité.

Garder la foi

Quand tout va bien c’est facile, mais quand on est dans l’épreuve, et surtout quand ça dure et qu’on ne voit pas d’exaucement à nos prières, c’est beaucoup plus dur. Garder la foi quand on est dans la fournaise, quand le ciel semble d’airain, c’est un combat, c’est un challenge. Croire envers et contre tout, malgré les circonstances, que Dieu nous aime et qu’il nous sauvera de notre situation.

C’est un défi, ne pas céder au découragement, ne pas croire les mensonges de l’ennemi : Dieu t’a abandonné, il ne t’aime pas … Dieu intervient toujours mais en son temps, amen, gloire à Son Nom. L’apôtre peut dire : j’ai gardé la foi, que nous puissions tous le dire le jour où Dieu nous rappellera à Lui ou quand Jésus reviendra.

Combattre le bon combat

Pour remporter le prix, entrer dans les projet de Dieu pour nous il y a un combat. Un bon combat, c’est ce qui a été dit plus haut : se sanctifier, garder la foi.

Il y a aussi un mauvais combat. En général dans une course il y a plusieurs concurrents qui disputent le prix. Ici ce n’est pas le cas, notre seul concurrent c’est nous même, notre moi, nos dysfonctionnements, nos peurs, notre découragement.

Le but de la course n’est pas d’avoir une place élevée dans l’église et de se mettre en concurrence avec d’autres chrétiens. Non, c’est Dieu qui est aux commandes de notre vie, s’il veut nous utiliser dans son œuvre il le fera, restons simplement fidèle, combattons le bon combat et nous remporterons la victoire, et surtout la couronne de justice qui est le prix par excellence.

Patricia Trébuchon
Coordinatrice de Prière nationale d’Aglow International France