Mon identité, qui dit on que je suis ?

Mon identité, qui dit on que je suis ?

« Jésus demanda à ses disciples : Qui dit on que je suis, moi le fils de l’homme ? Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean Baptiste, les autres Elie, les autres Jérémie ou l’un des prophètes. Et vous leur dit-il, qui dites vous que je suis ? Simon Pierre répondit : tu es le Christ le fils du Dieu vivant. » Matthieu 16– 13 à 16
« Jésus lui dit : tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » Matthieu 16– 18

Qui dit on que je suis ?

Jésus savait qui il était mais bien peu de gens avaient compris qu’il était le messie, le Fils de Dieu, malgré les miracles qu’il avait fait et ses enseignements.

Or son identité était, et est encore aujourd’hui, le fondement sur lequel est bâtie l’église, sans Jésus Fils de Dieu il n’y a ni salut, ni grâce, ni pardon, ni guérison.

Notre identité est le fondement de toute notre vie. Nous avons besoin de savoir qui nous sommes en Christ pour construire notre vie avec Lui et en Lui.

Humainement notre identité c’est notre état civil, notre métier, notre personnalité. C’est un regard extérieur et les personnes de notre entourage, famille, amis, professeurs, pasteurs … nous donnent une identité selon leur propre regard. Mais ce n’est pas qui nous sommes réellement.

Beaucoup souffrent à cause de paroles négatives et parfois humiliantes reçues notamment dans l’enfance : tu es un raté, tu n’arriveras jamais à rien dans ta vie, tu es trop moche personne ne voudra de toi etc… Et parfois l’influence de ces paroles est telle qu’elle nous conditionne, on devient ce que les autres disent, on se sent diminué, incapable. D’autre se révoltent et deviennent aigris ou renfermés sur eux mêmes.

Mais le regard de Dieu n’a rien à voir avec le regard des autres, ni même avec notre propre regard. Celui qui nous a créés nous connaît parfaitement et a sur chacun de nous un regard d’amour, selon son cœur et ses desseins pour nous. Il veut nous donner un avenir et de l’espérance, ses bontés sont illimitées et il a des projets pour chacun de ses enfants.

Exemple de la femme Samaritaine.

Jean 4 – 3-42 : Voilà une femme qui vivait dans le péché, elle avait eu cinq mari et son compagnon n’était pas son mari. On imagine combien elle devait être montrée du doigt, jugée : c’était la pécheresse, celle qui séduit les hommes. Au point qu’elle attendait l’heure où les rues sont vides, au plus fort de la canicule, pour aller puiser de l’eau.

Les samaritains n’étaient pas non plus amis des juifs. Si on raisonne humainement, elle n’avait rien pour elle.  Et pourtant Jésus l’attend au bord du puits, il savait qu’elle allait venir, il est venu la rencontrer elle. Les gens la jugeaient selon leurs pensées humaines, mais Jésus voyait son cœur.  Elle attendait le messie et elle était convaincue qu’il leur annoncerait toutes choses. Jésus a choisi cette femme pour se révéler : « Je le suis moi qui te parles ».

Résultat, sur les paroles de Jésus elle a tout oublié, sa cruche, sa honte, elle a été transformée. Elle est partie dans les rues en disant : venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait, ne serait-il pas le Messie ? Beaucoup ont cru et sont venus à Jésus par elle et son témoignage.

Gloire à Dieu, elle n’était plus « la pécheresse »  elle était « celle qui évangélise ». Dieu lui avait donné une nouvelle vie, une nouvelle identité. Quelle merveilleuse transformation !

Ne nous laissons pas enfermer par ce que les autres disent ou pensent de nous.

Si je ne sais pas encore qui je suis en Christ alors je peux lui poser cette question : Seigneur qui dis tu que je suis ? Dis moi comment toi tu me vois, comment je suis vue au ciel afin de devenir celui (celle) que je suis en Toi.

Merci Seigneur pour ton regard d’amour sur moi.

Message diffusé sur le Top Chrétien le 19 janvier 2017

Patricia Trébuchon
Coordinatrice de Prière nationale d’Aglow International France