FAÇONNÉ POUR ENTRER DANS SA DESTINEE

FAÇONNÉ POUR ENTRER DANS SA DESTINEE

«Je descendis dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur un tour. Le vase qu’il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l’argile dans la main du potier ; Il refit un autre vase tel qu’il trouva bon de le faire »

Jérémie 18 – 3 et 4.

 Quand nous venons à Christ, nous sommes comme un bloc d’argile dans la main du potier. Dieu a des projets pour chacun de ses enfants, des œuvres qu’il a prévues d’avance afin que nous les accomplissions. Comme le potier a déjà en vue le vase qu’il veut fabriquer avec le bloc d’argile dans sa main, Dieu a déjà dans sa pensée l’appel qu’il mettra sur notre vie, la personne qu’il veut faire de nous : un disciple mature et affermi ayant pleinement revêtu son identité en Christ pour entrer dans sa destinée.

Pourtant tout n’est pas facile pour l’argile que nous sommes, bien souvent on a l’impression d’être bloqué, que rien ne se passe comme on le voudrait. On voudrait servir Dieu, qu’une porte s’ouvre, un appel précis, mais rien ne se passe. Qu’est ce qui peut bien faire obstacle ?

– Accepter d’être formé

 Pour devenir ce vase, l’argile a besoin d’être brisée, malaxée, pétrie, elle doit passer sur le tour pour prendre la forme voulue et devenir le produit fini tel que le potier le voit.  C’est pour cette raison que nous passons tous à certains moments de nos vies par des épreuves, des brisements. Tout ce que nous vivons a pour but de faire de nous ce vase d’honneur que Dieu veut que nous soyons. Mais ce n’est pas facile d’être malaxé, brisé, de passer par le creuset. Notre résistance ou notre découragement peuvent retarder notre route, voire bloquer notre appel pour un temps. Nous devons accepter d’être malléable dans la main de Dieu, renoncer à nos droits sur nous même pour obéir pleinement. Plus le vase prend forme, plus on aura à renoncer à soi-même et à suivre le Seigneur dans l’obéissance. Il y a un prix à payer.

  • Besoin de guérison et restauration

Tout ce que nous sommes, est le résultat de notre culture, nos héritages familiaux et de notre propre vécu. Dans 1 Pierre 1 verset 18, il est parlé de la vaine manière de vivre, héritée de nos pères. Il y a des bons héritages, comme les dons artistiques par exemple, mais il y a aussi des dysfonctionnements, des mauvaises habitudes, une éducation qui s’oppose aux valeurs bibliques par exemple. Que dire quand il y a maltraitance, abus et un manque d’amour. Les blessures de l’enfance sont profondes et nous affectent particulièrement. Quelle image de Dieu peut-on avoir avec un père terrestre violent, ou soumis à une addiction ou absent ? Si on rajoute les blessures accumulées tout au long de notre vie à cause de nos épreuves, combien de cœurs sont brisés ?

On vit dans une société très dysfonctionnelle : divorces, immoralité, les valeurs sont renversées. Beaucoup d’entre nous ont vécu des souffrances, ont besoin de guérir, d’être pleinement restaurés pour entrer dans les projets de Dieu pour leur vie.

Nous avons besoin d’être réajustés dans nos pensées, renouvelés dans notre intelligence comme le dit la bible (Romains 12-2). Nous sommes tous formatés par notre éducation, notre vécu familial et notre culture, c’est tellement ancré en nous qu’on n’est pas forcément conscients de certains dysfonctionnements, d’où le besoin d’avoir l’intelligence renouvelée et de nous aligner sur la Parole de Dieu. Les blessures non guéries entrainent des comportements, des mécanismes de défense pour se protéger. C’est des murs qui nous empêchent d’avancer. Par exemple : Le repli sur soi par peur de l’autre, d’être blessé, la colère à cause des abus et injustices subis dans le passé, le besoin de dominer les autres pour ne plus être soi-même abusé. Ces mécanismes deviennent des prisons psychologiques et émotionnelles qui se répercutent sur notre vie spirituelle. Mais l’amour de Dieu est grand, Jésus est venu : pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté (Esaïe 61 -1). Laisser Dieu venir en nous guérir nos blessures, c’est douloureux et parfois on a du mal à affronter notre passé pour être pleinement régénérés.

C’est un défi pour chacun de nous : ne pas laisser notre passé nous priver de notre avenir en Christ. Une victoire à remporter avec la grâce de Dieu

Et si je n’y arrive pas, si j’échoue, que va- t-il se passer ?

La réponse est dans le verset : Il refit un autre vase tel qu’il trouva bon de le faire (Jérémie 18-4).

Es-tu découragé, as-tu l’impression que tout est fini, que tu as échoué, que le vase est brisé pour toujours ?

Relève la tête, il n’a pas dit qu’il t’abandonnerait, il refera un autre vase selon les désirs de son cœur pour toi. Il y a toujours un avenir avec Dieu, nos échecs sont là pour nous apprendre à corriger nos erreurs, le potier reprend l’argile, il le travaille de nouveau, le remet sur le tour pour en faire un autre vase. Rien n’est fini, notre Dieu ne se lasse pas de recommencer autant de fois que ce sera nécessaire.

Jésus est venu racheter ce qui était perdu, personne n’est rejeté. Quelques soient tes échecs, il est prêt à te libérer, à t’accueillir, à te donner un nouveau départ, à te remettre sur le tour pour te faire entrer pleinement dans ses projets pour toi.

Il ne nous abandonne jamais, son amour est là et rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ (Romains 8 – 39).

Patricia TREBUCHON

Coordinatrice de prière nationale d’Aglow International France